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Dans une interview au Journal Le monde (daté du mercredi 27 août 2008), Bertrand Delanoë se déclare candidat au poste de Premier Secrétaire du Parti Socialiste.

La situation économique se dégrade et pourtant le PS reste inaudible…
C’est pourquoi, plus que jamais, nous devons partir de ce que vivent les Français. De ce point de vue, seize mois après son élection, le temps est venu pour Nicolas Sarkozy de rendre des comptes. La crise actuelle est certes mondiale, mais elle frappe davantage la France que ses partenaires : notre commerce extérieur est en déficit de 40 milliards d’euros en 2007, alors qu’avec la même monnaie, l’Allemagne a dégagé un excédent de 200 milliards. Pour la première fois depuis 2003, notre économie a détruit au deuxième trimestre plus d’emplois qu’elle n’en a créés. Et 1,3 million de salariés sont contraints au temps partiel. Le chef de l’Etat ne peut pas rester silencieux sur ce bilan. Si, selon l’Insee, le moral des Français n’a jamais été aussi bas depuis vingt ans, il y a bien une raison…

Concrètement, que proposez-vous ?
Sans démagogie, nous devons proposer un autre chemin aux Français, pour redresser les finances publiques et relancer l’investissement, là où l’Etat n’y consacre que 3 % de ses dépenses. A l’instar des collectivités territoriales, il devrait d’ailleurs se fixer pour objectif de ne plus emprunter que pour investir. Pour cela, il faut d’abord dégager de nouvelles marges : annuler l’erreur majeure du paquet fiscal, y compris l’inefficace volet sur les heures supplémentaires, récupérer au moins un tiers des niches fiscales qui s’élèvent à 72 milliards d’euros et soumettre à cotisations sociales les stocks-options, soit un gain potentiel de 3 milliards. Sur ces bases, la priorité absolue, c’est la formation, l’innovation et la recherche, pour l’emploi et la compétitivité de nos produits. Je propose par exemple un crédit d’impôt innovation ciblé sur les PME. Quant au pouvoir d’achat, il faut le soutenir par un effort maîtrisé en faveur du smic, par une mise en place immédiate de la prime transport et surtout conditionner les exonérations de charges sociales à la conclusion de négociations salariales dans les entreprises. Enfin, il faudra alléger les prélèvements sur les bénéfices réinvestis et renforcer ceux sur les bénéfices distribués.
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Le quotidien national Le Monde publie une tribune signée de Bertrand Delanoë dans l’édition daté de mardi 10 juin 2008.

Pour un congrès de vérité

Agir, face à la crise profonde qu’affronte aujourd’hui notre pays. Car dans ce contexte social si lourd, peut-être même explosif, les socialistes ont plus que jamais le devoir de s’opposer, mais aussi de dessiner ensemble un nouveau modèle et de nouveaux repères pour la France. D’urgence, ils doivent retrouver le goût de l’échange, sans que les différences d’analyse suscitent en leur sein l’anathème ou les réflexes tactiques.

Ainsi, le débat que j’ai lancé dans mon livre sur les rapports entre socialisme et libéralisme politique traduit, au regard de certaines réactions, la difficulté que nous éprouvons encore à assumer ce que nous sommes. Il pose pourtant une question simple : celle de la réconciliation entre progrès collectifs, égalité des chances, solidarité et affirmation légitime de l’individu, reconnaissance de sa capacité à créer, à choisir, à innover.

Pourquoi faudrait-il abandonner la conquête de nouveaux espaces de liberté à une droite historiquement conservatrice et inégalitaire ? Le débat est lancé. Mais il nous faut le prolonger. Le PS a clairement dit qu’il inscrit désormais sa démarche dans l’économie de marché. Pour autant, renonce-t-il à ignorer les dérives du capitalisme financier ? Non, bien sûr. C’est donc un projet de société que nous devons élaborer, autour d’une ambition claire : identifier et mobiliser les moyens opérationnels du progrès dans la société contemporaine. Car par-delà les mots, la meilleure façon de servir nos valeurs est de placer enfin le souci du résultat au cœur de notre démarche.

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Bertrand Delanoë sera à Marseille, le vendredi 27 juin 2008 pour aller à la rencontre des marseillaises et des marseillais et plus largement des provençaux.

Le Maire de Paris fera une séance de dédicace de son livre, à 17h le 27 juin prochain, au Virgin Mégastore (rue Saint Ferreol – 13001 Marseille) pour la séance de dédicace de son livre : De l’audace.

La dernière visite de Bertrand Delanoë à Marseille date des dernières élections législatives où il était venu soutenir plusieurs candidats socialistes. Cette séance de dédicace devrait être suivie par une rencontre avec les militants et sympathisants socialistes des Bouches-du-Rhône.

Samedi 24 mai dernier à la Mutualité (Paris), c’est autour de la contribution « Clarté, courage, créativité » que nous nous sommes rassemblés et avons débattus. Voici l’intervention de Marie-Arlette Carlotti :

Notre texte est un peu laconique sur les questions de solidarité internationale et de régulation mondiale.

En effet, on ne peut pas tout développer en quelques pages.
Et nous aurons l’occasion, soit de l’enrichir, soit de faire une contribution thématique sur ces questions.
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Il se défend de « toute considération tactique« , mais c’est aux représentants de la presse quotidienne régionale qu’il présente De l’audace (Robert Laffont) avant d’aller défendre ses réflexions sur les plateaux de télévision, puis d’entamer en juin un tour des librairies de province.

Il martèle ne « pas avoir l’obsession du pouvoir » mais ne dissimule pas non plus son appétit pour davantage d’engagement personnel. Or, Bertrand Delanoë l’avoue bien volontiers, s’engager « c’est être prêt à prendre ses responsabilités« . Au prochain congrès, en novembre prochain, du Parti socialiste déjà. Dans la perspective, aussi, de la désignation en 2011 d’un candidat à l’élection présidentielle ? Lire le reste de cette entrée »

De l\'audace, par Bertrand DelanoëNous vous proposons des extraits du livre de Bertrand Delanoë, sous forme d’entretiens avec Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction du quotidien Libération. Bertrand Delanoë dessine les contours d’une gauche réconciliée avec son temps et plaide pour un PS qui soit enfin « un parti de manager ». Il dit aussi ses craintes sur Sarkozy et ses doutes sur la grande rivale, Ségolène Royal, sa passion pour l’écologie et sa vision d’une France fidèle à son passé.

Extrait 1
Pourquoi je suis libéral….

Socialiste et social-démocrate, c’est donc pareil, maintenant ?

Pour moi, ça l’a toujours été. Le mot n’était pas employé de la même manière parce qu’il y avait une réalité que les socialistes français n’ont jamais pu atteindre. Premièrement, le parti de masse qui caractérise le système social-démocrate et, deuxièmement, le rapport aux syndicats. Dans toutes les social-démocraties, il y a d’abord adhésion massive au parti ou au syndicat, puis il y a une relation contractuelle entre le parti progressiste et l’organisation des salariés. Cela manquera toujours en France. Si on regarde l’expérience espagnole, aussi bien celle de Felipe Gonzalez que celle de José Luis Zapatero, même quand il y a eu conflit avec les syndicats, il y a toujours eu partenariat. Lire le reste de cette entrée »

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