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Le quotidien national Le Monde publie une tribune signée de Bertrand Delanoë dans l’édition daté de mardi 10 juin 2008.

Pour un congrès de vérité

Agir, face à la crise profonde qu’affronte aujourd’hui notre pays. Car dans ce contexte social si lourd, peut-être même explosif, les socialistes ont plus que jamais le devoir de s’opposer, mais aussi de dessiner ensemble un nouveau modèle et de nouveaux repères pour la France. D’urgence, ils doivent retrouver le goût de l’échange, sans que les différences d’analyse suscitent en leur sein l’anathème ou les réflexes tactiques.

Ainsi, le débat que j’ai lancé dans mon livre sur les rapports entre socialisme et libéralisme politique traduit, au regard de certaines réactions, la difficulté que nous éprouvons encore à assumer ce que nous sommes. Il pose pourtant une question simple : celle de la réconciliation entre progrès collectifs, égalité des chances, solidarité et affirmation légitime de l’individu, reconnaissance de sa capacité à créer, à choisir, à innover.

Pourquoi faudrait-il abandonner la conquête de nouveaux espaces de liberté à une droite historiquement conservatrice et inégalitaire ? Le débat est lancé. Mais il nous faut le prolonger. Le PS a clairement dit qu’il inscrit désormais sa démarche dans l’économie de marché. Pour autant, renonce-t-il à ignorer les dérives du capitalisme financier ? Non, bien sûr. C’est donc un projet de société que nous devons élaborer, autour d’une ambition claire : identifier et mobiliser les moyens opérationnels du progrès dans la société contemporaine. Car par-delà les mots, la meilleure façon de servir nos valeurs est de placer enfin le souci du résultat au cœur de notre démarche.

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De l\'audace, par Bertrand DelanoëNous vous proposons des extraits du livre de Bertrand Delanoë, sous forme d’entretiens avec Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction du quotidien Libération. Bertrand Delanoë dessine les contours d’une gauche réconciliée avec son temps et plaide pour un PS qui soit enfin « un parti de manager ». Il dit aussi ses craintes sur Sarkozy et ses doutes sur la grande rivale, Ségolène Royal, sa passion pour l’écologie et sa vision d’une France fidèle à son passé.

Extrait 1
Pourquoi je suis libéral….

Socialiste et social-démocrate, c’est donc pareil, maintenant ?

Pour moi, ça l’a toujours été. Le mot n’était pas employé de la même manière parce qu’il y avait une réalité que les socialistes français n’ont jamais pu atteindre. Premièrement, le parti de masse qui caractérise le système social-démocrate et, deuxièmement, le rapport aux syndicats. Dans toutes les social-démocraties, il y a d’abord adhésion massive au parti ou au syndicat, puis il y a une relation contractuelle entre le parti progressiste et l’organisation des salariés. Cela manquera toujours en France. Si on regarde l’expérience espagnole, aussi bien celle de Felipe Gonzalez que celle de José Luis Zapatero, même quand il y a eu conflit avec les syndicats, il y a toujours eu partenariat. Lire le reste de cette entrée »

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